U comme Uranie

Marie Uranie Mélanie Bréville, mon arrière‑grand‑mère maternelle (sosa 15) naît à Francheval (08) le 12 mai 1881. Elle aura une vie assez« animée » :

    1- En mai 1897, sa mère, Sidonie Rennesson, quitte le foyer familial avec son fils Alfred Bréville et sa fille Marie Uranie (16 ans)

                                                  

2 – Elle se marie deux ans plus tard, le 31 août 1899 avec Jean‑Baptiste Lucien Avelange, à Francheval dont elle aura deux enfants Albert en 1901 et Marie‑Louise en 1906.

3 – En septembre 1908, elle quitte à son tour le domicile conjugal avec ses deux enfants.

Le divorce sera officialisé en 1910 par le tribunal de Sedan et Jean‑Baptiste Lucien Avelange décèdera le 22 avril 1911.

Nous perdons alors sa trace et nous ne la retrouvons qu’en 1922 à Saint‑Masmes (51)

Quelles sont les raisons de ce déplacement dans la Marne, et quand celui-ci est intervenu, … Découvrir l'article

24 novembre 2020

V comme verriers

La guerre de Trente‑ans a ruiné pour longtemps l’Europe centrale et abaissé l’Allemagne, avec deux millions de morts parmi les combattants et davantage encore parmi les civils, soit en tout au moins cinq millions de victimes pour une population totale de quinze à vingt millions d’habitants dans le Saint Empire romain germanique.

De nombreuses régions européennes ont été complètement ravagées par les armées qui les ont parcourues de part en part. Les populations sont décimées, tant par les exactions de la soldatesque que par les disettes et les épidémies qui s’en sont suivies. Le dépeuplement de certaines provinces est dramatique. Plusieurs régions perdent jusqu’à la moitié de leur population (Saxe, Hesse, Franche-Comté), d’autres les deux-tiers (Alsace, Palatinat) voire encore davantage comme la Lorraine (entre 60 % et 90 %).

Aussi, à partir de 1660, le duc Charles IV de Lorraine et le Roi de France tentèrent de remettre la Lorraine … Découvrir l'article

25 novembre 2020

W comme WWW

 

Le World Wide Web, littéralement. la « toile (d’araignée) mondiale », en abrégé www ou le Web, est un réseau mondial fonctionnant sur Internet.

Aujourd’hui cet outil est à la fois une chance pour le généalogiste car il met à disposition à domicile une multitude d’archives numérisées, mais aussi un regret car il ne permet pas le plaisir de fouiner dans les vieux papiers à l’odeur si caractéristique.

Aujourd’hui, c’est devant un écran que les premières recherches peuvent être effectuées, alors que naguère lorsque mon père a commencé ses investigations, il lui fallait se rendre aux archives départementales du lieu. Ainsi, armé de son crayon papier et d’une loupe il visitait les salles d’archives.

Il ne trouvait pas toujours, mais prenait plaisir à ces déplacements. Cela lui donnait l’occasion voyager, de passer deux ou trois jours à Épinal pour s’occuper de sa ligne paternelle, puis de traverser la France pour … Découvrir l'article

26 novembre 2020

X comme X

C’est une lettre difficile pour le généalogiste qui n’ a pas de Xavier dans sa généalogie, ni de village comme Xonrupt ou Xertigny où auraient pu résider ses ancêtres…

Cependant le X est bien présent dans notre vie quotidienne de généalogistes ou pas :

            X, cette vingt-quatrième lettre de l’alphabet  veut aussi dire 10 en chiffre romain, mais elle a aussi été choisie par les mathématiciens pour désigner une inconnue ou une variable algébrique…

            X, devient adjectif numéral désignant un nombre indifférent ou à préciser (ex : le VRP touche x% de commission) , peut-être un nombre élevé ou non dénombrable ( ex :pendant x temps)…

            X, est aussi la croix qu’on dessine pour barrer, pour rayer ce qu’on ne veut plus voir. C’est ainsi qu’il a été choisi pour désigner une catégorie de films dont la diffusion est soumise à des restrictions…

La croix de saint André, la  crux Découvrir l'article

27 novembre 2020

Y comme Yves

Notre lignée maternelle est de source bretonne, et notamment du Trégor. ( voir ICI ), aussi dans ce challenge AZ je ne pouvait oublier Yves ou Erwan (en breton) le Saint patron de la Bretagne, d’autant que plusieurs Yves sont présents dans cette généalogie.

Yves Hélory de Kermartin, serait né vers 1250 à Minihy‑Tréguier (Côtes-d’Armor) et décédé en 1303 Il était le fils d’un chevalier breton, orphelin très jeune, il est élevé par sa mère, Azou du Quinquis, une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: « Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint ».

Très doué, à l’âge d’environ 14 ans, il part étudier à Paris, accompagné de son précepteur Jean de Kergoz (Kerc’hoz). Il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit à l’Université de Paris, puis il parachève ses études dans la prestigieuse … Découvrir l'article

27 novembre 2020

Z comme Zoom sur mes arrière-grands-parents maternels

Jean, François Offret (né le 27 mars 1868 à Kermoloc’h) et Nathalie, Marie Goëlou ou Gouelou (née le 26 octobre 1872) s’unissent à Bégard, pays de l’épouse, le 1er septembre 1893, où ils s’établirent.

Des études montrent que, en 1901, la Bretagne bretonnante utilise peu les méthodes de contraception connues à l’époque d’où une forte natalité : de cette union naîtrons 12 enfants dont mon grand-père Louis Offret (notons que 3 décèderont en bas‑âge).

Jean François, comme son père (et comme le seront quasiment tous ses fils) était maçon. Nathalie, (qui ne savait ni lire ni écrire), est dite ménagère. Comme si être mère de famille nombreuse n’était pas une profession à part entière !

Il faut se rappeler qu’avant la Première Guerre mondiale (malgré les différentes lois et arrêtés pris depuis longtemps) la moitié de la population de la … Découvrir l'article

30 novembre 2020

Che calore

Quelle est l’origine du mot « été » ? Il vient du latin aestatem, le « temps de la chaleur ».

Pour rester dans la transpiration et le latin, savez-vous d’où nous vient la canicule ? En termes d’étymologie, canicula veut dire « petite chienne » en latin. À Rome, c’était le surnom de l’étoile Sirius.

Il désignait la période du 24 juillet au 24 août, le moment de l’année où cette étoile se lève en même temps que le soleil. Bien avant l’invention du concept de vacances, pendant la canicula, les riches Romains échappaient déjà à la chaleur de la grande cité en allant prendre l’air à la campagne. Un avant-goût de dolce vita.

Alors cessons de nous plaindre, c’est l’été, il fait chaud, c’est normal….

Profitons de cette période propice au farniente. Le terme « farniente »vient du fare niente italien, qui veut dire … Découvrir l'article

12 août 2020

La généalogie, un métier du patrimoine.

Parmi les métiers du patrimoine, il en est un auquel on ne pense pas forcément : c’est la généalogie.

Pourquoi est-ce un métier du patrimoine ?

Parce qu’on en a tous besoin, et qu’il s’intéresse à tout le monde ! Le généalogiste est le spécialiste de l’histoire des femmes et des hommes d’aujourd’hui et d’hier.

Il n’est pas de plus fin limier pour retracer l’histoire d’un ancêtre et… le remettre dans son arbre (généalogique) ! Vous voulez savoir qui sont vos ancêtres ? Où et comment ils ont vécu ? Vous avez rencontré un personnage inconnu dans un texte, et vous voulez en savoir davantage sur lui ? Il n’y a qu’une adresse : le généalogiste ! Qu’il soit professionnel ou amateur, spécialisé dans les affaires de succession ou généraliste, c’est LA personne qui va vous trouver toutes les informations disponibles en un minimum de temps.

La généalogie existe depuis … Découvrir l'article

19 juillet 2020

Généalogie et sémantique

Chacun d’entre-nous se range derrière une succession d’ancêtres sélectionnés, clairement personnalisés par leur statut, leurs attributs, parmi lesquels leur nom. Chacun forme ainsi un maillon d’une chaîne continue que la succession des générations établit entre l’ancêtre originel et sa descendance.

Pourtant, les catégories sémantiques telles qu’ancêtres, anciens, aïeux, etc. ne sont pas toujours clairement distinguées, ainsi en est-il des synonymes suivants utilisés en généalogie :

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1 avril 2020

Nicolas AVELANGE (1789 – ?) sabotier à Haraucourt (08)

Encore au Siècle des Lumières, des sabotiers travaillaient au sein des forêts à proximité des coupes et vivent dans des huttes ou loges où étaient installés leurs modestes ateliers. Ces cabanes rudimentaires disposaient d’ouvertures au sommet pour l’évacuation de la fumée. Cette industrie forestière disparût progressivement avec le désenclavement routier : les sabotiers s’installant alors dans les villages voisins ou migrant vers les villes.

Dans les Ardennes, la fabrication de sabots commença au début du 19e siècle, initiée très probablement par des déserteurs français fuyant la conscription napoléonienne. Le sabot connaîtra une période faste jusqu’à la Grande Guerre. Puis le déclin commença à s’amorcer. En 1950, l’usage du tracteur pour lequel les bottes sont plus pratiques donnera le coup de grâce aux sabotiers.

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30 mars 2020

Réflexions sur les tests ADN

La généalogie est basée sur la recherche des documents parfois truffés d’erreurs involontaires ou frauduleuses. Quoiqu’il en soit, elle présente l’histoire des familles.

En Europe, seules les ascendances « nobles » ont trace de filiations permettant de passer le XVIe siècle. Elles relient les têtes couronnées souvent despotes sanguinaires persuadés d’être investis par des « droits divins ».La consanguinité, naturellement inévitable, est récurrente lorsque nous suivons ces lignées endogamiques conduisant systématiquement à Charlemagne.

Pour nous, roturiers, il faut avoir l’orgueil modeste, il reste encore à trouver sur les registres disponibles sur les 15 dernières générations qui représentent déjà 32 768 individus et nous emmènent cinq siècles en arrière.

Dès la 31ème génération ce sont (théoriquement)1 073 741 824 ascendants qui nous précèdent. Ainsi nos ancêtres ont toutes les religions, toutes les nationalités autour du bassin méditerranéen, complétées par l’apport d’envahisseurs latins, gaëls, normands, slaves, teutons, saxons et … Découvrir l'article

24 mars 2020

La peste en Lorraine

On connaît l’antienne fréquemment utilisée aux siècles passés par les populations désespérées pour conjurer les principaux fléaux qui s’abattaient sur elles. Bien que derrière le terme de peste, il faille entendre diverses épidémies (typhus exanthématique, fièvres multiples …), la peste stricto sensu restait la maladie la plus redoutée et son image continua de hanter les esprits et de frapper fortement les mentalités jusqu’au XVIIe siècle.

« Libera nos, Domine, a bello, a fame, a peste »

Libérez‑nous, Seigneur, de la guerre, de la faim et de la peste

Depuis la grande épidémie de peste noire, qui ravagea l’Europe de 1348 jusqu’en 1670, la terrible maladie ne disparut jamais complètement, même si elle s’assoupit parfois. En Lorraine, le XVIsiècle fut ponctué par plusieurs phases de résurgence de l’épidémie notamment à Epinal entre 1517 et 1519.

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21 mars 2020

Un ancien métier des Vosges : le gruyer

Vers 1720, notre aïeul Jean‑François Grandidier (1695‑1742) est Syndic et Gruyer du Ban d’Etival (88), un vaste territoire dépendant de la prestigieuse abbaye de l’ordre des Prémontrés, (depuis que Thiébaut II, duc de Lorraine, avait accordé en 1309 les droits de haute, moyenne et basse justice au père Abbé de l’abbaye d’Etival, nommé évêque in partibus). Ce vaste « ban » donnera, quelques années plus tard, naissance à sept communes différentes.

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14 mars 2020

WANTED

Il s’appellerait Paul PITOY et serait né vers 1895

Il aurait eu une liaison avec Reine Renée LEFEBVRE (1897‑1973),

et un enfant serait né le 24 juillet 1920 à Paris 13e, non reconnu puisqu’il porte le patronyme de sa mère

Il était toujours vivant le 11 novembre 1923 ( date de la photo) car il existe une dédicace au dos de celle-ci :

« A ma Chère petite Reine adorée » signé Popol.

 

Si vous reconnaissez cet homme et pouvez me donner des renseignements,

merci de me contacter par mail : grandidierjl @gmail.com.… Découvrir l'article

27 février 2020