Catégorie : Histoires familiales

Un long silence

Vous avez pu constater un long silence sur mon blog…

De grands changements dans ma vie personnelle ont émaillé cette dernière année : la conclusion d’un divorce qui traînait depuis presque sept ans, un remariage attendu depuis presque autant de temps, ou encore un déménagement pour la Bretagne dans une maison dont les travaux de rénovation et mise aux normes s’éternisent peuvent expliquer sinon justifier ce silence.

J’ai donc délaissé ce blog n’ayant pas l’esprit suffisamment libre pour entreprendre les recherches généalogiques que j’aurai aimé compléter.

Je sais que le retard ne se rattrape jamais, mais je vais néanmoins essayer d’être plus assidu, d’autant que je me heurte à deux problèmes :

               Tout d’abord, les recherches sur mon Sosa92, dont je vous ai parlé dans mon dernier post n’avancent pas. J’ai demandé de l’aide pour des recherches au SHD Vincennes, mais les contraintes imposées par les conditions sanitaires rendent difficiles … Découvrir l'article

23 septembre 2021

Hommage à mes mères

Lors de nos recherches généalogiques, nous nous trouvons confrontés à des filles-mères ou à des enfants nés hors mariage et/ou reconnus lors le mariage de leurs parents. Et nous nous rendons alors que la seule lignée dont nous pouvons être totalement certains, c’est la lignée cognatique, remontant notre généalogie de mère en mère.

Curieusement, lorsqu’on débute en généalogie, cette lignée cognatique est très souvent omise au profit de la lignée agnatique (c’est à dire de père en père) qui nous apporte certes notre nom mais qui est au final la moins sûre au niveau génétique.

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7 avril 2021

Des ancêtres à problèmes : Alexandre GOUDEAU et ses parents

Alexandre GOUDEAU est mon Sosa 46 : lors de la recherche des classiques « trois actes » je rencontre  et butte sur plusieurs énigmes :

1 – Tout d’abord, où est-il né ?

               Si l’on en croit son acte de mariage le 25 décembre 1839 à Issoudun  (AD36  3 E 088/266 vue 120) ou son acte de décès le 14 juin 1879 à Issoudun  (AD36  3 E 088/392 vue 40), il serait né à Vichy- Royaume de Naples – Italie, le 9 août 1807

Or, il n’y a pas de Vichy en Italie…, cela pourrait-il être Ischia, île du golfe de Naples ?

2 – Qui sont ses parents ?

               Son acte de mariage (très peu lisible) nous dit qu’il est fils de Gilbert GOUDEAU, militaire et de Marie Magdelaine IBERLINE (celle-ci étant décédée à Lorient)

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28 mars 2021

De la difficulté de la généalogie

                   Le 4 septembre 1819 naissait à Francheval (Ardennes) mon sosa 62, Jean Baptiste Rennesson, fils de Jean et de Catherine Quesaque. (source : AD08 2 E 179 Francheval Naissances ANXI-1847  vue 161/483). Il se marie le 1er juin 1840 à Francheval avec Marie Catherine Blondelet  (Source : AD08 2 E 179 9 Francheval Mariages 1892-1847  vues 251-252/309), née le 29 mai 1819 à Francheval, fille de Jacques Blondelet et Marie Louise Lefevre.

Ils eurent plusieurs enfants dont ma Sosa 31 Marie Uranie Sidonie Rennesson, mais c’est un autre enfant qui attire aujourd’hui mon attention : Il se prénomme Jean Baptiste Prosper Rennesson. né le 10 avril 1857 à Francheval (source ; AD08 : 2 E179 4 Francheval NMD 184861860  Vues 288-289/414).

               Jean Baptiste Prosper Rennesson épousera le 11 décembre 1857 à Saint‑Menges (08) Marie Catherine Blondelet , (source : AD08 : 2 E 391 10  Saint‑Menges Découvrir l'article

17 mars 2021

Besoin d’aides pour mes recherches sur Virginie MÉRY (Sosa45)

De Virginie Méry (ma Sosa 45), je ne sais rien d’elle sinon qu’elle serait née vers 1816 si l’on se réfère aux actes de naissance et de mariage de son fils Edouard :

Elle est dite âgée de 22 ans en 1838 leur de la naissance de son fils. (source : AD37 : 6NUM8/261/150 Tours Naissances 1838 vue 84/254)

Elle est dite âgée de 44ans en 1860 lors du mariage Edouard Méry/Pétronille Clair.(source : AD36 : 3 E 088/333 Issoudun mariages 1860    vues 64-65/106)

et âgée de 47ans en 1863 lors du-mariage Edouard Méry /Françoise Goudeau.(source : AD36 : 3 E 088/342 Issoudun mariages 1863    vues 91-92/158)

 

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14 mars 2021

Dictionnaire de mes ancêtres

Malgré l’aide des logiciels de généalogie, il est difficile d’avoir une vue globale de l’ensemble de nos ancêtres connus. Dans certaines branches, mes recherches m’ont permis de remonter à la 12ème voire à la 16ème génération

Impossible sur un format classique A4 (même A3) de représenter un arbre généalogique ascendant aussi complet. Seules, pour rester lisibles, 5 voir 6 générations peuvent être représentées que ce soit en arbre traditionnel ou en éventail.

J’ai recherché comment faire connaître l’ensemble de mes ancêtres directs (pour les initiés mes Sosa). Après bien des essais, j’ai pensé à réaliser un dictionnaire où chacun de mes ancêtres serait cité avec quelques lignes évoquant synthétiquement ce que je sais d’eux, comme dans l’exemple suivant :

J’ai insisté sur les mariages des uns et des autres, et énoncé les enfants, exemple :

Ainsi, j’ai obtenu un document de plus de 60 pages, où tous mes … Découvrir l'article

7 mars 2021

Nicolas AVELANGE (1789 – ?) sabotier à Haraucourt (08)

Encore au Siècle des Lumières, des sabotiers travaillaient au sein des forêts à proximité des coupes et vivent dans des huttes ou loges où étaient installés leurs modestes ateliers. Ces cabanes rudimentaires disposaient d’ouvertures au sommet pour l’évacuation de la fumée. Cette industrie forestière disparût progressivement avec le désenclavement routier : les sabotiers s’installant alors dans les villages voisins ou migrant vers les villes.

Dans les Ardennes, la fabrication de sabots commença au début du 19e siècle, initiée très probablement par des déserteurs français fuyant la conscription napoléonienne. Le sabot connaîtra une période faste jusqu’à la Grande Guerre. Puis le déclin commença à s’amorcer. En 1950, l’usage du tracteur pour lequel les bottes sont plus pratiques donnera le coup de grâce aux sabotiers.

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30 mars 2020

La peste en Lorraine

On connaît l’antienne fréquemment utilisée aux siècles passés par les populations désespérées pour conjurer les principaux fléaux qui s’abattaient sur elles. Bien que derrière le terme de peste, il faille entendre diverses épidémies (typhus exanthématique, fièvres multiples …), la peste stricto sensu restait la maladie la plus redoutée et son image continua de hanter les esprits et de frapper fortement les mentalités jusqu’au XVIIe siècle.

« Libera nos, Domine, a bello, a fame, a peste »

Libérez‑nous, Seigneur, de la guerre, de la faim et de la peste

Depuis la grande épidémie de peste noire, qui ravagea l’Europe de 1348 jusqu’en 1670, la terrible maladie ne disparut jamais complètement, même si elle s’assoupit parfois. En Lorraine, le XVIsiècle fut ponctué par plusieurs phases de résurgence de l’épidémie notamment à Epinal entre 1517 et 1519.

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21 mars 2020

Un ancien métier des Vosges : le gruyer

Vers 1720, notre aïeul Jean‑François Grandidier (1695‑1742) est Syndic et Gruyer du Ban d’Etival (88), un vaste territoire dépendant de la prestigieuse abbaye de l’ordre des Prémontrés, (depuis que Thiébaut II, duc de Lorraine, avait accordé en 1309 les droits de haute, moyenne et basse justice au père Abbé de l’abbaye d’Etival, nommé évêque in partibus). Ce vaste « ban » donnera, quelques années plus tard, naissance à sept communes différentes.

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14 mars 2020

La guerre « franco-prussienne » de 1870-1871 dans les Vosges

Sur Twitter élise Lenoble (@EliseGenealogie) nous suggère dans une très belle vidéo de profiter du cent-cinquantenaire de la guerre de 1870, pour « plonger »dans notre généalogie. Je me suis pris au jeu.

Car, depuis environ l’an 1580, notre famille est restée implantée au sud-est du département actuel des Vosges, sur le versant lorrain du massif vosgien qui descend en pente douce vers l’ouest, dans un petit périmètre, sorte de losange reliant Raon-l’Étape au Nord, Rambervillers à l’Ouest, Gérardmer au Sud et Saint-Dié-des-Vosges à l’Est. Ce n’est qu’en 1920 que mon grand-père quitta la ferme familiale pour s’engager chez les pompiers de Paris.

==>voir précédent billet de blog :

« Les deux vies de Paul Grandidier, mon grand-père. (jlgrandidier-genealogie.fr)

Si mes ancêtres ne participèrent pas en qualité de combattant à cette guerre qui opposa la France et les états d’Allemagne sous domination de la Prusse, ils eurent à Découvrir l'article

24 février 2020

Les deux vies de Paul GRANDIDIER, mon grand-père

Marie Paul Antoine Xavier Grandidier naît le 12 juin 1900 à La Salle (Vosges) C’est le troisième enfant de Paul Grandidier ( dit papa Paul ) et Marie Mathilde Litique.

Il a deux sœurs aînées et un frère cadet:

Marie Denise est née le 9 octobre 1894 et décédée le 16 janvier 1933 à Paris (inhumée à La Bourgonce)

Marie Mathilde Marcelle (dite la tante Marcelle) est née le 10 octobre 1896 et décédée le 19 mars 1971 à l’hôpital de Saint‑Dié.

Marie Charles Georges François est né le 3 avril 1903 et décédé le 20 décembre 1976 à l’hôpital de Nancy.

Il grandit dans la ferme familiale de La Salle, et comme tout adolescent de l’époque participe aux travaux des champs avec son père, tout en poursuivant sa scolarité à l’école communale du village.

Mais le 2 août 1914, c’est la déclaration de guerre. Les derniers … Découvrir l'article

24 février 2020

Barbe, « la Grosse du bois »

À Bréhimont, hameau de Saint‑Michel‑sur‑Meurthe (88) naissait le 27 mai 1660 Barbe Grandidier, fille de Jean dit le jeune Grandidier, (mon sosa 1024) et de Catherine Blaise.

Elle habite chez ses parents à l’Hoste-du‑Bois (hameau qui deviendra plus tard la commune de La Salle), lorsqu’elle épouse, à 18 ans, le 22 novembre 1678 en l’église de La Bourgonce Georges Gérardin (âgé de 25 ans) né en 1653

Le couple s’installe à Saint‑Michel‑sur‑Meurthe.(hameau de Bréhimont) où Georges Gérardin décèdera à l’âge de 50 ans le 6 mars 1704.

 

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17 février 2020

La « tante Marcelle » et ses deux fils Roger et Paul François

Il me semble évident de dédier un billet à la « tante Marcelle » et à ces deux fils Roger et François‑Paul Didier, l’un et l’autre déportés à Mauthausen, victimes de la barbarie nazie…

Marcelle Grandidier (sœur de mon grand-père paternel) est née à La Salle (88) le 10 octobre 1896. Elle est décédée le 19 mars 1971 à Saint‑Dié‑des‑Vosges.

Elle s’est mariée à Émile Didier à Etival, où elle travaillera toute sa vie à la bien connue papeterie de Clairefontaine.

Ils auront deux fils : Roger Didier , né le 27 janvier 1923 et Paul‑François Didier, né le 28 février 1925.

Essayons de rappeler sommairement la chronologie de la guerre dans la région en 1944 :

Le 14 juillet 1944, une trentaine de jeunes gens projettent de faire sauter un pont de chemin de fer entre Étival et Saint‑Dié : ils seront arrêtés et déportés à … Découvrir l'article

9 février 2020

Les étranges prénoms portés par mes premiers aïeux vosgiens

 

               Demange : ou sa déformation phonétique Demenge.

C’est le prénom porté par le plus ancien ancêtre (sosa 8192), que j’ai pu retrouver, né à Brouvelieures vers 1490

C’est un prénom que l’on trouve à cette époque essentiellement dans le département actuel des Vosges (un peu aussi en Meurthe-et-Moselle et en Moselle). On le retrouve aujourd’hui dans le même secteur, comme nom sous les formes de Demangel, Demangeon, Demangeot…

Certains (qui se veulent érudits) affirment que Demange pourrait être une dérivation de « mangari » (man = homme, gari = lance) un nom d’origine germanique, ainsi étymologiquement Demange serait l’homme à la lance…, donc un guerrier ou un chasseur ?

Pour d’autres, Demange serait une déclinaison phonique de dimanche. Ainsi, Demange pourrait à l’origine être un prénom donné à un enfant né un dimanche…,

Pourtant, je pense que l’origine la plus probable est la suivante :aux … Découvrir l'article

6 février 2020