Auteur/autrice : jlgrandidier

La guerre « franco-prussienne » de 1870-1871 dans les Vosges

Sur Twitter élise Lenoble (@EliseGenealogie) nous suggère dans une très belle vidéo de profiter du cent-cinquantenaire de la guerre de 1870, pour « plonger »dans notre généalogie. Je me suis pris au jeu.

Car, depuis environ l’an 1580, notre famille est restée implantée au sud-est du département actuel des Vosges, sur le versant lorrain du massif vosgien qui descend en pente douce vers l’ouest, dans un petit périmètre, sorte de losange reliant Raon-l’Étape au Nord, Rambervillers à l’Ouest, Gérardmer au Sud et Saint-Dié-des-Vosges à l’Est. Ce n’est qu’en 1920 que mon grand-père quitta la ferme familiale pour s’engager chez les pompiers de Paris.

==>voir précédent billet de blog :

« Les deux vies de Paul Grandidier, mon grand-père. (jlgrandidier-genealogie.fr)

Si mes ancêtres ne participèrent pas en qualité de combattant à cette guerre qui opposa la France et les états d’Allemagne sous domination de la Prusse, ils eurent à Découvrir l'article

24 février 2020

Les deux vies de Paul GRANDIDIER, mon grand-père

Marie Paul Antoine Xavier Grandidier naît le 12 juin 1900 à La Salle (Vosges) C’est le troisième enfant de Paul Grandidier ( dit papa Paul ) et Marie Mathilde Litique.

Il a deux sœurs aînées et un frère cadet:

Marie Denise est née le 9 octobre 1894 et décédée le 16 janvier 1933 à Paris (inhumée à La Bourgonce)

Marie Mathilde Marcelle (dite la tante Marcelle) est née le 10 octobre 1896 et décédée le 19 mars 1971 à l’hôpital de Saint‑Dié.

Marie Charles Georges François est né le 3 avril 1903 et décédé le 20 décembre 1976 à l’hôpital de Nancy.

Il grandit dans la ferme familiale de La Salle, et comme tout adolescent de l’époque participe aux travaux des champs avec son père, tout en poursuivant sa scolarité à l’école communale du village.

Mais le 2 août 1914, c’est la déclaration de guerre. Les derniers … Découvrir l'article

24 février 2020

De l’orthographe des noms de famille

Jean‑François « dit l’aîné »Grandidier épouse Marie‑Anne Grandidier sa petite cousine, le 29 avril 1789. Il a alors 52 ans et Marie‑Anne a 26 ans.

Cependant ce n’est pas de « l’originalité » de ce mariage dont je veux vous entretenir aujourd’hui (Il fera certainement l’objet d’un billet de blog ultérieurement), mais de l’orthographe des noms de famille qui, encore en cette fin de XVIIIsiècle, n’est pas encore tout à fait fixée.

Nous en avons la preuve dans l’acte de mariage mais aussi dans les signatures que nous regarderons avec attention car elles nous réservent aussi des surprises

Dans l’acte de mariage nous trouvons deux écritures pour le nom de famille des époux : Grandidier et Granddidier.

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20 février 2020

Barbe, « la Grosse du bois »

À Bréhimont, hameau de Saint‑Michel‑sur‑Meurthe (88) naissait le 27 mai 1660 Barbe Grandidier, fille de Jean dit le jeune Grandidier, (mon sosa 1024) et de Catherine Blaise.

Elle habite chez ses parents à l’Hoste-du‑Bois (hameau qui deviendra plus tard la commune de La Salle), lorsqu’elle épouse, à 18 ans, le 22 novembre 1678 en l’église de La Bourgonce Georges Gérardin (âgé de 25 ans) né en 1653

Le couple s’installe à Saint‑Michel‑sur‑Meurthe.(hameau de Bréhimont) où Georges Gérardin décèdera à l’âge de 50 ans le 6 mars 1704.

 

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17 février 2020

Les dangers et les limites des sites de généalogie

Je m’intéressais, en vue d’un futur billet pour mon blog (rubrique : histoires familiales) à Barbe Grandidier, fille de Jean dit le jeune Grandidier, (mon sosa 1024) et de Catherine Blaise.

Mariée à l’âge de 18 ans, le 22 novembre 1678 en l’église de La Bourgonce à Georges Gérardin (25 ans) né en 1653, elle eut 16 enfants pendant les 24 années de leur union. En effet, Georges Gérardin décèdera à l’âge de 50 ans le 6 mars 1704.

Je me suis rendu sur le site de généalogie X (je ne veux pas le stigmatiser en le citant nommément, car c’est pareil sur les autres !) et j’ai feuilleté, en affichant les noms du couple et la localisation :Vosges, au moins une quarantaine d’arbres déposés par des généalogistes « vraiment amateurs »…

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14 février 2020

Famille et généalogie

« On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille… », on connaît la chanson ! Tout comme « l’incomparable air de famille », cette étrange ressemblance qui fait que les autres sont aussi les miens…

Fils de… pourquoi, pour dire un homme, le présenter comme un fils, racontant alors sa lignée ? Maillon dans la chaîne des générations, membre d’une lignée ouvrant sur l’infini, immergeant l’histoire de la famille dans la grande histoire de l’humanité, nous pourrions en avoir le vertige…

Pourtant, parmi toutes les constructions sociales, la famille occupe une place à part. C’est dans l’enceinte familiale que s’expérimente une forme originale de l’attachement et de l’interprétation de soi.

La confrontation aux histoires que tisse la réalité familiale dessine, en effet, progressivement un art d’être soi. C’est là, où l’on découvre qui l’on est et qui l’on veut être…

« Il y a une longue Découvrir l'article

10 février 2020

La « tante Marcelle » et ses deux fils Roger et Paul François

Il me semble évident de dédier un billet à la « tante Marcelle » et à ces deux fils Roger et François‑Paul Didier, l’un et l’autre déportés à Mauthausen, victimes de la barbarie nazie…

Marcelle Grandidier (sœur de mon grand-père paternel) est née à La Salle (88) le 10 octobre 1896. Elle est décédée le 19 mars 1971 à Saint‑Dié‑des‑Vosges.

Elle s’est mariée à Émile Didier à Etival, où elle travaillera toute sa vie à la bien connue papeterie de Clairefontaine.

Ils auront deux fils : Roger Didier , né le 27 janvier 1923 et Paul‑François Didier, né le 28 février 1925.

Essayons de rappeler sommairement la chronologie de la guerre dans la région en 1944 :

Le 14 juillet 1944, une trentaine de jeunes gens projettent de faire sauter un pont de chemin de fer entre Étival et Saint‑Dié : ils seront arrêtés et déportés à … Découvrir l'article

9 février 2020

Les étranges prénoms portés par mes premiers aïeux vosgiens

 

               Demange : ou sa déformation phonétique Demenge.

C’est le prénom porté par le plus ancien ancêtre (sosa 8192), que j’ai pu retrouver, né à Brouvelieures vers 1490

C’est un prénom que l’on trouve à cette époque essentiellement dans le département actuel des Vosges (un peu aussi en Meurthe-et-Moselle et en Moselle). On le retrouve aujourd’hui dans le même secteur, comme nom sous les formes de Demangel, Demangeon, Demangeot…

Certains (qui se veulent érudits) affirment que Demange pourrait être une dérivation de « mangari » (man = homme, gari = lance) un nom d’origine germanique, ainsi étymologiquement Demange serait l’homme à la lance…, donc un guerrier ou un chasseur ?

Pour d’autres, Demange serait une déclinaison phonique de dimanche. Ainsi, Demange pourrait à l’origine être un prénom donné à un enfant né un dimanche…,

Pourtant, je pense que l’origine la plus probable est la suivante :aux … Découvrir l'article

6 février 2020

Les OFFRET, ma lignée maternelle en Bretagne

Nous voici maintenant dans la branche maternelle et nous quittons les Vosges pour nous retrouver plus à l’Ouest, très à l’Ouest dans cette péninsule avancée dans l’océan atlantique, pointe extrême de l’Europe, la Bretagne.

Pour les « non-bretons », la Bretagne est souvent vue comme un territoire maritime ; pourtant le pays d’Argoat, pays des terres et des forêts, y est aussi important que le pays d’Armor. L’Argoat c’est la terre, les bois et les landes. L’Armor c’est l’odeur de la mer,  ses couleurs changeantes, le ressac contre les rochers, le cri des mouettes. Les deux milieux non seulement se côtoient, mais s’imbriquent de telle façon qu’il est difficile de se dire habitant de l’un ou de l’autre.

Qui sont les Offret ? D’où viennent-ils ?

C’est justement entre Argoat et Armor dans ce pays du Trégor que se situe le berceau des Auffray devenu Offret.

Notre premier ancêtre … Découvrir l'article

3 février 2020

Généalogie et Histoire

La généalogie (du grec γενεά genea, « génération » et λόγος logos, « connaissance ») est certes d’abord la liste des membres d’une famille établissant une filiation ou la pratique qui a pour objet la recherche de la parenté et de la filiation des personnes.

Mais la généalogie ce n’est pas que des noms et des dates, c’est aussi des histoires et, pour finir, notre histoire.

En effet, la généalogie peut être considérée comme une « science » auxiliaire de l’histoire, en ce sens qu’elle propose de reconstituer a posteriori les milieux de vie, l’identification des personnages, la description d’habitats ou de métiers anciens, la révélation d’anecdotes, etc.

Alors que nous vivons actuellement dans une ère de progrès et de changements constants. Nous avons souvent tendance à nous projeter en avant vers nos objectifs futurs, plutôt que de regarder en arrière. Beaucoup pensent que nos ancêtres ont vécu dans des … Découvrir l'article

30 janvier 2020

La terrifiante maternité nazie de l’Oise

Je viens de regarder à nouveau la généalogie de ma grand-mère paternelle : Germaine Gaudet (5 octobre 1902‑29 juillet 1996)

Avec la famille Gaudet nous arrivons dans l’Oise, d’abord à Saint-Vaast-les-Malo, puis à Creil. Il faut se rappeler que les employés d’état‑Civil avaient souvent au xixe siècle et aux siècles précédents des notions très rudimentaires en orthographe. Ils n’avaient pas non plus la rigueur de nos employés actuels et se fiaient à la seule prononciation. Ainsi la graphie du nom Gaudet est souvent variable : selon les documents, nous trouvons des Godet, Geaudet, Gaudée et Gaudet.

 

 

 

 

 

 

La famille Gaudet vers 1913 (de gauche à droite : Lucien, Reine l’aînée, assise Marie la mère. Eugène-Virgile le père puis la cadette ma grand-mère Germaine et Adrienne)

 

 

À la mairie de Creil (60), une mention en marge d’un acte de mariage du 23 décembre … Découvrir l'article

26 janvier 2020

A la mémoire de Paul Marcel GRANDIDIER

Je veux vous parler aujourd’hui de Paul Marcel Grandidier, le grand-père de mon grand-père, pour les initiés mon sosa 16.

Il est né le 17 avril 1841 à Housseras, petite commune des Vosges, au cœur du pays des ancêtres, qui, depuis 1660, de génération en génération resterons fidèles à cette région (La Salle, La Bourgonce, St‑Michel‑sur‑Meurthe)

 

Trois événements importants sont à signaler et marqueront sa vie :

  • Son mariage avec sa cousine germaine
  • La guerre de 1870 qui ravagea la région
  • La première guerre mondiale qui sera cause de sa fin tragique.

 

 

1 – Son mariage :

Replaçons-nous tout d’abord dans le contexte familial de la génération précédente, avec deux frères Paul et François :

                            Paul : né le 18 juillet 1814 à La Salle, s’installera après son mariage (22 janvier 1838) à Housseras pays de son épouse Marie-Rose MARQUE. Il sera d’ailleurs maire de cette commune … Découvrir l'article

22 janvier 2020

Générations et numérotation en généalogie

Dès que l’on commence ses recherches généalogiques, se pose le problème du classement, du repérage parmi les générations.

Les générations d’ancêtres

Vous voyez dans le tableau de droite le nombre d’ancêtres théoriques (En effet, un même ancêtre peut apparaître plusieurs fois dans la généalogie) à chaque génération.

Il est indispensable de donner un numéro à ses ancêtres afin de s’y retrouver.

Il existe plusieurs systèmes de numérotation selon que l’on travaille en généalogie ascendante ou descendante.

En généalogie ascendante, on part généralement de soi ‑ même. En généalogie descendante, on part d’un ancêtre, afin de retrouver tous ses descendants.

La numérotation ascendante Sosa-Stradonitz

Ce système a été inventé par l’Allemand Michel Eyzinger en 1590. Il est ensuite repris par Jérôme de Sosa en 1676 puis par Kerule von Stradonitz au XIXe siècle. Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l’établissement d’une généalogie ascendante :

  • Chaque
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10 janvier 2020

Francheval, le pays de « mémère Annie »

Avec la lignée maternelle, nous « plongeons » dans les Ardennes, berceau des familles AVELANGE et BRÉVILLE.

De Boutancourt à Francheval, les AVELANGE resteront toujours dans un petit périmètre, au nord-est du département, allant du sud de Charleville à l’est de Sedan, dans les terres de l’ex-principauté de Sedan que le roi Louis XIV (le 20 mars 1651) « pour le bien de son état et pour mettre à couvert la frontière de Champagne, suivant la résolution du défunt Roy son père Louis XIII » acquiert définitivement avec toutes ses appartenances et dépendances.

Les BRÉVILLE ne feront que 12 kilomètres pour rejoindre Francheval depuis Mouzon où est né vers 1760 Jean-Baptiste BRÉVILLE.

Ainsi, mon arrière-grand-mère, Marie Mélanie Uranie BRÉVILLE est née à Francheval le 12 mai 1881, huitième et dernier enfant de la fratrie. Le 31 août 1899 (à 18 ans), elle épouse toujours à Francheval Jean-Baptiste AVELANGE, dont elle … Découvrir l'article

8 janvier 2020

Généalogie et ADN

Depuis quelque temps, le tout petit monde de la généalogie sur les réseaux sociaux partage autour des recherches ADN à but spécifiquement généalogique, des promesses éventuelles de cette nouvelle pratique arrivée, d’abord aux États-Unis, puis en Europe et que l’on appelle généalogie génétique. Les médias classiques s’intéressent également à cette nouvelle mode (par exemple : Guillaume DE MORANT était au cœur d’un reportage au JT du soir de M6)

Cette pratique est pourtant légalement interdite en France. Aussi, ce sont essentiellement des laboratoires américains et israéliens qui, en réalisant ces analyses par milliers ou millions de par le monde, se constituent des fichiers et vous promettent (votre ADN révélant votre patrimoine unique) tant de découvrir les groupes ethniques et les régions géographiques de vos origines, que de trouver de nouveaux parents inconnus à travers votre ADN partagé…

Je partage largement les nombreuses réticences concernant les différents risques d’utilisation commerciales que … Découvrir l'article

5 janvier 2020

La louche de l’oncle curé

Il était un temps où la tradition imposait une soupe comme plat principal au repas du soir : soupe campagnarde aux légumes en morceaux, potage aux légumes mixés, soupe au pain ou encore soupe aux vermicelles, parfois les jours de fête soupe à l’oignon.

C’était donc au quotidien que ma mère nous servait celle-ci avec une très lourde louche en argent, déjà bien culottée. C’est la louche de l’oncle curé disait fièrement mon père.

Aujourd’hui, je suis détenteur de cette louche et j’ai cherché à savoir qui était cet oncle curé.

En fait, il s’agit de Charles-Auguste Grandidier, et c’est un grand-oncle de feu mon père. Fils de Paul Grandidier (1814-1900) et de Marie-Rose Marqué (1813-1881) il est né à Housseras (88) le 26 janvier 1850.

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1 janvier 2020

Monographie familiale

Dans le cadre du Diplôme universitaire Histoire et Généalogie familiale, préparé et obtenu avec mention assez bien au sein de l’université du Mans, il fallait rédiger une monographie familiale.

J’ai choisi de présenter « L’histoire de ma lignée dans les Vosges » depuis environ 1490 jusqu’en 1920, date à laquelle mon grand-père quitte la ferme familiale pour s’engager chez les Sapeurs-Pompiers de Paris.

Ce mémoire est dédié à mon père Jean, aujourd’hui décédé qui m’a fait découvrir la généalogie et fait comprendre le proverbe chinois : « Un homme sans ancêtres est un ruisseau sans source, un arbre sans racines ».

Vous pouvez télécharger ce travail  gratuitement en pdf

 

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31 décembre 2019

Ancêtres verriers

Chrétien Feisthauer est né à Lofer canton de Salzbourg le 24 septembre 1628. Vers 1650, il arrive à Soucht (Moselle) avec son frère Georg. En 1653, il se marie à Rosteig (67) avec Suzanne Nedegger. Cette même année, il entre comme bûcheron à la verrerie de Rosteig.

Sa descendance sera également verrier.

Hans Georg Bretzner est né le 8 avril 1653 à Koppl, paroisse de Williswardt canton de Salzbourg. Il arrive à Soultz (68)et s’unit avec Elisabeth Eve Mathis, le 13 septembre 1683 avant de finir ses jiurs à Ribeauvillé, laissant place à plusieurs générations de verriers notamment à la verrerie du Hang à Bourg-Bruche (68).

Chrétien Feisthauer est l’ancêtre de mon parrain Lucien Feisthauer.

Hans Georg Bretzner est l’ancêtre de ma compagne Nathalie Bretzner

Au-delà des similitudes et/ou des différences entre ces deux exils (une génération sépare ceux-ci), nous sommes amenés à nous … Découvrir l'article

31 décembre 2019