10 février 2020

Famille et généalogie

Par jlgrandidier

« On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille… », on connaît la chanson ! Tout comme « l’incomparable air de famille », cette étrange ressemblance qui fait que les autres sont aussi les miens…

Fils de… pourquoi, pour dire un homme, le présenter comme un fils, racontant alors sa lignée ? Maillon dans la chaîne des générations, membre d’une lignée ouvrant sur l’infini, immergeant l’histoire de la famille dans la grande histoire de l’humanité, nous pourrions en avoir le vertige…

Pourtant, parmi toutes les constructions sociales, la famille occupe une place à part. C’est dans l’enceinte familiale que s’expérimente une forme originale de l’attachement et de l’interprétation de soi.

La confrontation aux histoires que tisse la réalité familiale dessine, en effet, progressivement un art d’être soi. C’est là, où l’on découvre qui l’on est et qui l’on veut être…

« Il y a une longue résonance du plus ancien ancêtre au dernier descendant. Mes ancêtres, je les reproduis ». Georges Clemenceau.

Telle est ‑ selon moi ‑ l’image de la famille, lieu potentiel de construction ou de déconstruction des identités personnelles, conjugales, familiales et sociales. Mais aussi lieu de mémoire : elle tire de la longue lignée des devanciers sa dimension monumentale. Elle y puise ses modèles, ses certitudes ou, du moins, ses assurances sur ce qu’être humain veut dire.

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