Catégorie : Histoires familiales

Les OFFRET, ma lignée maternelle en Bretagne

Nous voici maintenant dans la branche maternelle et nous quittons les Vosges pour nous retrouver plus à l’Ouest, très à l’Ouest dans cette péninsule avancée dans l’océan atlantique, pointe extrême de l’Europe, la Bretagne.

Pour les « non-bretons », la Bretagne est souvent vue comme un territoire maritime ; pourtant le pays d’Argoat, pays des terres et des forêts, y est aussi important que le pays d’Armor. L’Argoat c’est la terre, les bois et les landes. L’Armor c’est l’odeur de la mer,  ses couleurs changeantes, le ressac contre les rochers, le cri des mouettes. Les deux milieux non seulement se côtoient, mais s’imbriquent de telle façon qu’il est difficile de se dire habitant de l’un ou de l’autre.

Qui sont les Offret ? D’où viennent-ils ?

C’est justement entre Argoat et Armor dans ce pays du Trégor que se situe le berceau des Auffray devenu Offret.

Notre premier ancêtre … Découvrir l'article

3 février 2020

La terrifiante maternité nazie de l’Oise

Je viens de regarder à nouveau la généalogie de ma grand-mère paternelle : Germaine Gaudet (5 octobre 1902‑29 juillet 1996)

Avec la famille Gaudet nous arrivons dans l’Oise, d’abord à Saint-Vaast-les-Malo, puis à Creil. Il faut se rappeler que les employés d’état‑Civil avaient souvent au xixe siècle et aux siècles précédents des notions très rudimentaires en orthographe. Ils n’avaient pas non plus la rigueur de nos employés actuels et se fiaient à la seule prononciation. Ainsi la graphie du nom Gaudet est souvent variable : selon les documents, nous trouvons des Godet, Geaudet, Gaudée et Gaudet.

 

 

 

 

 

 

La famille Gaudet vers 1913 (de gauche à droite : Lucien, Reine l’aînée, assise Marie la mère. Eugène-Virgile le père puis la cadette ma grand-mère Germaine et Adrienne)

 

 

À la mairie de Creil (60), une mention en marge d’un acte de mariage du 23 décembre … Découvrir l'article

26 janvier 2020

A la mémoire de Paul Marcel GRANDIDIER

Je veux vous parler aujourd’hui de Paul Marcel Grandidier, le grand-père de mon grand-père, pour les initiés mon sosa 16.

Il est né le 17 avril 1841 à Housseras, petite commune des Vosges, au cœur du pays des ancêtres, qui, depuis 1660, de génération en génération resterons fidèles à cette région (La Salle, La Bourgonce, St‑Michel‑sur‑Meurthe)

 

Trois événements importants sont à signaler et marqueront sa vie :

  • Son mariage avec sa cousine germaine
  • La guerre de 1870 qui ravagea la région
  • La première guerre mondiale qui sera cause de sa fin tragique.

 

 

1 – Son mariage :

Replaçons-nous tout d’abord dans le contexte familial de la génération précédente, avec deux frères Paul et François :

                            Paul : né le 18 juillet 1814 à La Salle, s’installera après son mariage (22 janvier 1838) à Housseras pays de son épouse Marie-Rose MARQUE. Il sera d’ailleurs maire de cette commune … Découvrir l'article

22 janvier 2020

Francheval, le pays de « mémère Annie »

Avec la lignée maternelle, nous « plongeons » dans les Ardennes, berceau des familles AVELANGE et BRÉVILLE.

De Boutancourt à Francheval, les AVELANGE resteront toujours dans un petit périmètre, au nord-est du département, allant du sud de Charleville à l’est de Sedan, dans les terres de l’ex-principauté de Sedan que le roi Louis XIV (le 20 mars 1651) « pour le bien de son état et pour mettre à couvert la frontière de Champagne, suivant la résolution du défunt Roy son père Louis XIII » acquiert définitivement avec toutes ses appartenances et dépendances.

Les BRÉVILLE ne feront que 12 kilomètres pour rejoindre Francheval depuis Mouzon où est né vers 1760 Jean-Baptiste BRÉVILLE.

Ainsi, mon arrière-grand-mère, Marie Mélanie Uranie BRÉVILLE est née à Francheval le 12 mai 1881, huitième et dernier enfant de la fratrie. Le 31 août 1899 (à 18 ans), elle épouse toujours à Francheval Jean-Baptiste AVELANGE, dont elle … Découvrir l'article

8 janvier 2020

La louche de l’oncle curé

Il était un temps où la tradition imposait une soupe comme plat principal au repas du soir : soupe campagnarde aux légumes en morceaux, potage aux légumes mixés, soupe au pain ou encore soupe aux vermicelles, parfois les jours de fête soupe à l’oignon.

C’était donc au quotidien que ma mère nous servait celle-ci avec une très lourde louche en argent, déjà bien culottée. C’est la louche de l’oncle curé disait fièrement mon père.

Aujourd’hui, je suis détenteur de cette louche et j’ai cherché à savoir qui était cet oncle curé.

En fait, il s’agit de Charles-Auguste Grandidier, et c’est un grand-oncle de feu mon père. Fils de Paul Grandidier (1814-1900) et de Marie-Rose Marqué (1813-1881) il est né à Housseras (88) le 26 janvier 1850.

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1 janvier 2020

Hommage à mon grand-père maternel

Né le 4 septembre 1900 à 7 heures du soir (19 heures) à Bégard alors en Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor) « pépère Louis » est le cinquième enfant (sur 12) de Jean – François Offret et Nathalie Marie Goelou.

Maçon, il est appelé le 17 mars 1920 pour son service national à Rennes dans la 10ème section COA (commis et ouvriers d’administration) Le service militaire d’une durée de deux ans est devenu obligatoire (sauf exemptions dûment répertoriées) pour tous les jeunes Français en âge de l’effectuer, depuis la promulgation de la Loi du 21 mars 1905.

Rendu à la vie civile, il se marie une première fois à Saint-Masmes (51), il aura trois enfants : ma mère Madeleine (28 août 1925), puis, à nouveau une fille Paulette et un garçon Jean qui, malheureusement, décéderont dans leur première année.

Après un divorce, il épouse en secondes noces à Dinard (35) … Découvrir l'article

30 décembre 2019