26 octobre 2020

G comme GRANDIDIER

Par jlgrandidier

D’abord, parce que c’est mon patronyme, et parce que ce fut l’objet des premières recherches généalogiques de mon père, il me semble important, pour ma première participation au #challenge AZ, de consacrer la lettre G à Grandidier.

Qui sont les Grandidier ? D’où viennent-ils ?

Notre ancêtre Didier devait être grand, cette caractéristique permettait de le différencier des autres Didier. Ainsi le grand Didier devint progressivement le Grand‑Didier, puis le Granddidier enfin le Grandidier…

Didier est lui un nom de baptême issu du latin Désidérius (désidérium = désir) avec sans doute un sens mystique pour les premiers chrétiens. Très fréquents en Lorraine (88 et 54), on le rencontre en composition de nombreux patronymes : Didiergoerges, Didierjean, Grosdidier…, et bien sûr Granddidier puis Grandidier.

Les Vosges sont, en effet, le berceau de notre famille.

C’est plus précisément au sud-est du département actuel des Vosges, sur le versant lorrain du massif vosgien qui descend en pente douce vers l’ouest que ce trouve l’origine de notre famille, dans un petit périmètre, sorte de losange reliant Raon-l’Étape au Nord, Rambervillers à l’Ouest, Gérardmer au Sud et Saint-Dié-des-Vosges à l’Est. C’est le pays de Déodatie.

Notre lignée est d’origine rurale, les hommes sont laboureurs, paysans, cultivateurs, ils possèdent des terrains, du bétail et basse-cour. Ils se marient avec des filles de la campagne, du village même ou du village voisin, qui apportent leur dot et font augmenter le patrimoine de la famille. Leurs biens sont partagés entre les enfants qui travaillent souvent avec eux jusqu’à leur mariage.

En 1920 c’est mon grand-père paternel (Marie Paul Antoine Xavier ‑1900/1973) qui sera le premier à quitter la ferme de La Salle pour s’engager chez les sapeurs‑pompiers à Paris, laissant à son frère cadet Georges la charge de celle-ci.

Un peu plus tard, vers 1960, c’est Michel, second fils de Georges, qui entre à la SNCF, laissant à Pierre son aîné la ferme familiale.

Depuis le décès de Pierre en 1999, il n’y a plus de Grandidier de notre lignée dans les Vosges.

Le « premier Grandidier » connu se prénommait Demange. Il est né à Brouvelieures vers 1495 et s’est marié vers 1520 avec Chrestienne Moulin ou Molin (elle‑même née vers 1500 à Champ le Duc et décédée à Bruyères vers 1598).

Ils eurent 2 enfants : Didier, l’ainé (décédé avant 1575) et notre aïeul Mangeon Demange, le cadet né vers 1520 à Brouvelieures. Marié à une Willaume de Bauménil avant 1550, et eut 7 enfants

L’aîné, Jean est le maillon suivant de la lignée familiale Né avant 1575, il est déjà majeur en 1596 quand il vient habiter Bréhimont.( hameau de Saint‑Michel‑sur‑Meurthe) Des actes notariés du 3 février 1596 signalent qu’il a vendu des terres de Brouvelieures à son frère Jacot.

Suivront une série de Jean, puis de Paul…

Tous ceux que cela intéresse,(ou les plus curieux) trouverons « l’histoire de ma lignée familiale dans les Vosges » dans mon mémoire de DU :  Voir monographie familiale DU Généalogie et histoire familiale