Réflexions sur les tests ADN
La généalogie est basée sur la recherche des documents parfois truffés d’erreurs involontaires ou frauduleuses. Quoiqu’il en soit, elle présente l’histoire des familles.
En Europe, seules les ascendances « nobles » ont trace de filiations permettant de passer le XVIe siècle. Elles relient les têtes couronnées souvent despotes sanguinaires persuadés d’être investis par des « droits divins ».La consanguinité, naturellement inévitable, est récurrente lorsque nous suivons ces lignées endogamiques conduisant systématiquement à Charlemagne.
Pour nous, roturiers, il faut avoir l’orgueil modeste, il reste encore à trouver sur les registres disponibles sur les 15 dernières générations qui représentent déjà 32 768 individus et nous emmènent cinq siècles en arrière.
Dès la 31ème génération ce sont (théoriquement)1 073 741 824 ascendants qui nous précèdent. Ainsi nos ancêtres ont toutes les religions, toutes les nationalités autour du bassin méditerranéen, complétées par l’apport d’envahisseurs latins, gaëls, normands, slaves, teutons, saxons et musulmans grâce à de pacifiques alliances. Nous sommes tous cousins et de toutes obédiences.
La généalogie à partir de l’ADN, ne fait que confirmer cette situation et ne nous en apprend pas beaucoup plus…Est-ce utile de se lancer dans cette aventure (illégale en France, rappelons-le ), malgré les risques ICI que ce « don » d’ADN implique ?