Catégorie : Challenge AZ 2020

T comme Transcription

Le dictionnaire nous dit que la transcription est la reproduction exacte, par l’écriture, de ce qui a déjà été écrit. En généalogie ,savoir lire les documents anciens (de l’extrême fin du xve siècle à la Révolution française) l’est loin d’être une sinécure, car l’écriture ancienne se caractérise par un système abréviatif et la coexistence de graphies très différentes.

Ainsi pour rendre intelligible les textes anciens, on est appelé à transcrire, avec certaines règles. Les principes fondamentaux consistent à respecter scrupuleusement l’orthographe du document original ; lorsqu’un mot est trop déformé dans sa graphie d’origine pour être intelligible, on peut mettre [sic] et faire une note de bas de page pour donner sa forme actuelle. En revanche, pour des raisons d’intelligibilité du texte par nos contemporains, il faut restituer une accentuation des voyelles, une ponctuation et un découpage des mots tels qu’on les pratique aujourd’hui. De même, il … Découvrir l'article

23 novembre 2020

U comme Uranie

Marie Uranie Mélanie Bréville, mon arrière‑grand‑mère maternelle (sosa 15) naît à Francheval (08) le 12 mai 1881. Elle aura une vie assez« animée » :

    1- En mai 1897, sa mère, Sidonie Rennesson, quitte le foyer familial avec son fils Alfred Bréville et sa fille Marie Uranie (16 ans)

                                                  

2 – Elle se marie deux ans plus tard, le 31 août 1899 avec Jean‑Baptiste Lucien Avelange, à Francheval dont elle aura deux enfants Albert en 1901 et Marie‑Louise en 1906.

3 – En septembre 1908, elle quitte à son tour le domicile conjugal avec ses deux enfants.

Le divorce sera officialisé en 1910 par le tribunal de Sedan et Jean‑Baptiste Lucien Avelange décèdera le 22 avril 1911.

Nous perdons alors sa trace et nous ne la retrouvons qu’en 1922 à Saint‑Masmes (51)

Quelles sont les raisons de ce déplacement dans la Marne, et quand celui-ci est intervenu, … Découvrir l'article

24 novembre 2020

V comme verriers

La guerre de Trente‑ans a ruiné pour longtemps l’Europe centrale et abaissé l’Allemagne, avec deux millions de morts parmi les combattants et davantage encore parmi les civils, soit en tout au moins cinq millions de victimes pour une population totale de quinze à vingt millions d’habitants dans le Saint Empire romain germanique.

De nombreuses régions européennes ont été complètement ravagées par les armées qui les ont parcourues de part en part. Les populations sont décimées, tant par les exactions de la soldatesque que par les disettes et les épidémies qui s’en sont suivies. Le dépeuplement de certaines provinces est dramatique. Plusieurs régions perdent jusqu’à la moitié de leur population (Saxe, Hesse, Franche-Comté), d’autres les deux-tiers (Alsace, Palatinat) voire encore davantage comme la Lorraine (entre 60 % et 90 %).

Aussi, à partir de 1660, le duc Charles IV de Lorraine et le Roi de France tentèrent de remettre la Lorraine … Découvrir l'article

25 novembre 2020

W comme WWW

 

Le World Wide Web, littéralement. la « toile (d’araignée) mondiale », en abrégé www ou le Web, est un réseau mondial fonctionnant sur Internet.

Aujourd’hui cet outil est à la fois une chance pour le généalogiste car il met à disposition à domicile une multitude d’archives numérisées, mais aussi un regret car il ne permet pas le plaisir de fouiner dans les vieux papiers à l’odeur si caractéristique.

Aujourd’hui, c’est devant un écran que les premières recherches peuvent être effectuées, alors que naguère lorsque mon père a commencé ses investigations, il lui fallait se rendre aux archives départementales du lieu. Ainsi, armé de son crayon papier et d’une loupe il visitait les salles d’archives.

Il ne trouvait pas toujours, mais prenait plaisir à ces déplacements. Cela lui donnait l’occasion voyager, de passer deux ou trois jours à Épinal pour s’occuper de sa ligne paternelle, puis de traverser la France pour … Découvrir l'article

26 novembre 2020

X comme X

C’est une lettre difficile pour le généalogiste qui n’ a pas de Xavier dans sa généalogie, ni de village comme Xonrupt ou Xertigny où auraient pu résider ses ancêtres…

Cependant le X est bien présent dans notre vie quotidienne de généalogistes ou pas :

            X, cette vingt-quatrième lettre de l’alphabet  veut aussi dire 10 en chiffre romain, mais elle a aussi été choisie par les mathématiciens pour désigner une inconnue ou une variable algébrique…

            X, devient adjectif numéral désignant un nombre indifférent ou à préciser (ex : le VRP touche x% de commission) , peut-être un nombre élevé ou non dénombrable ( ex :pendant x temps)…

            X, est aussi la croix qu’on dessine pour barrer, pour rayer ce qu’on ne veut plus voir. C’est ainsi qu’il a été choisi pour désigner une catégorie de films dont la diffusion est soumise à des restrictions…

La croix de saint André, la  crux Découvrir l'article

27 novembre 2020

Y comme Yves

Notre lignée maternelle est de source bretonne, et notamment du Trégor. ( voir ICI ), aussi dans ce challenge AZ je ne pouvait oublier Yves ou Erwan (en breton) le Saint patron de la Bretagne, d’autant que plusieurs Yves sont présents dans cette généalogie.

Yves Hélory de Kermartin, serait né vers 1250 à Minihy‑Tréguier (Côtes-d’Armor) et décédé en 1303 Il était le fils d’un chevalier breton, orphelin très jeune, il est élevé par sa mère, Azou du Quinquis, une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: « Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint ».

Très doué, à l’âge d’environ 14 ans, il part étudier à Paris, accompagné de son précepteur Jean de Kergoz (Kerc’hoz). Il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit à l’Université de Paris, puis il parachève ses études dans la prestigieuse … Découvrir l'article

27 novembre 2020

Z comme Zoom sur mes arrière-grands-parents maternels

Jean, François Offret (né le 27 mars 1868 à Kermoloc’h) et Nathalie, Marie Goëlou ou Gouelou (née le 26 octobre 1872) s’unissent à Bégard, pays de l’épouse, le 1er septembre 1893, où ils s’établirent.

Des études montrent que, en 1901, la Bretagne bretonnante utilise peu les méthodes de contraception connues à l’époque d’où une forte natalité : de cette union naîtrons 12 enfants dont mon grand-père Louis Offret (notons que 3 décèderont en bas‑âge).

Jean François, comme son père (et comme le seront quasiment tous ses fils) était maçon. Nathalie, (qui ne savait ni lire ni écrire), est dite ménagère. Comme si être mère de famille nombreuse n’était pas une profession à part entière !

Il faut se rappeler qu’avant la Première Guerre mondiale (malgré les différentes lois et arrêtés pris depuis longtemps) la moitié de la population de la … Découvrir l'article

30 novembre 2020